Pas plus efficace qu'un placebo
Pour parvenir à ces conclusions, une équipe de chercheurs australiens s’est penché sur une série de 13 études (relatives à l’efficacité du paracétamol dans les douleurs lombaires et articulaires), basées sur les données de 3.500 patients. Parmi les critères analysés, l’amélioration du handicap, la réduction de la douleur, la qualité de vie et la sécurité du patient ainsi que son respect du traitement prescrit. Ainsi, le paracétamol ne serait pas plus efficace qu’un placebo dans les cas de douleurs lombaires et d'arthrose du genou ou de la hanche. Concernant les douleurs articulaires, les auteurs de l’étude ont constaté une faible diminution de la douleur du genou.
Le sport, une solution alternative
Cité par Europe 1, Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie à l'hôpital Saint Antoine à l'AP-HP, il faut privilégier les solutions alternatives. Selon lui, l'activité physique soulagerait des douleurs d'arthrose. Celle-ci pourrait aider «les patients qui ont mal au dos depuis des années.» En mars, une étude britannique avait pointé du doigt les effets secondaires du principe actif, accusé de favoriser le risque de maladies cardiovasculaires, notamment les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux.