Les séquelles d'AVC sont un problème de santé publique majeur. En France, au moins 500 000 personnes en sont affectées, sans solution thérapeutique déterminante.Â
L'utilisation de cellules souches qui pourraient restaurer, au moins partiellement, une activité des zones cérébrales lésées fait partie des espoirs thérapeutiques pour un proche avenir.Â
Afin d'en savoir plus sur une éventuelle utilité de cette approche, une équipe américaine vient de publier une étude ouverte de phase 1-2a qui avait pour objet d’évaluer la sécurité et l’efficacité clinique de la transplantation de cellules souches mésenchymateuses modifiées en périphérie de lésions d’AVC affectant les zones motrices du cerveau.
Un an après la greffe, les patients ont des scores fonctionnels moteurs significativement et étonnamment meilleurs qu’au moment de l’intervention (un patient en fauteuil roulant a même pu remarcher), mais sans que les mécanismes de cette amélioration puissent être identifiés.
En terme de sécurité, la quasi-totalité des effets indésirables observés sont dus à l’intervention chirurgicale. Seuls deux événements indésirables pourraient être associés aux effets à long terme de la greffe, mais la récupération des patients a été complète.
Ces données sont donc encourageantes au vu de l'absence actuelle de solution curative des séquelles d'AVC, mais demandent absolument confirmation à plus grande échelle et avec un suivi prolongé, avant une éventuelle place dans la stratégie médicale post-AVC non hémorragique.Â
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