Des cas de réactivation virale, dont certains graves, et d'hypertension artérielle pulmonaire, parfois d'issue fatale, ont été rapportés à la suite du traitement par THALIDOMIDE CELGENE 50 mg gélule.
Dans ce contexte, le laboratoire Celgène, en accord avec l'ANSM et l'EMA, communique de nouvelles recommandations importantes à prendre en compte pour cet antinéoplasique hospitalier, indiqué dans la prise en charge du myélome multiple.

Représentation en 3D de virus (illustration).
Risques de réactivation virale et d'HTAP chez les patients traités par thalidomide
Le laboratoire Celgène, en accord avec l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (
ANSM) et l'Agence européenne du médicament (
EMA), a adressé aux professionnels de santé un
courrier pour les informer du risque de
réactivation virale et du risque
d'hypertension artérielle pulmonaire chez les patients traités par
THALIDOMIDE CELGENE 50 mg gélule.Soumis à prescription hospitalière, cet
antinéoplasique immunosuppresseur est indiqué,
en association au melphalan et à la prednisone, dans le traitement de première ligne des patients âgés de plus de 65 ans présentant un myélome multiple non traité ou présentant une contre-indication à la chimiothérapie à haute dose (Cf. VIDAL Reco Myélome multiple).
Sa prescription est réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie, ou aux médecins compétents en cancérologie ou en maladies du sang.