Forme galénique / Dosage : Poudre Suspension buvable 125 mg/5ml Famille ATC : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE Classe ATC : MACROLIDES, LINCOSAMIDES ET STREPTOGRAMINES Sous classe ATC : MACROLIDES Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : Laboratoires ALCON |
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'érythromycine thromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles : • Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêtalactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.• Sinusites aiguës.Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêtalactamine est impossible.• Surinfections des bronchites aiguës.• Exacerbations des bronchites chroniques.• Pneumopathies communautaires chez des sujets :• sans facteurs de risque,• sans signes de gravité clinique,• en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.• Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érythromycine sipèle), érythromycine thrasma, acné inflammatoire mineure à modérée et composante inflammatoire des acnés mixtes, en alternative au traitement par les cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.• Infections stomatologiques.• Infections génitales non gonococciques.• Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie aux bêtalactamines.Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens. |
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Manifestations digestives : nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée. D'exceptionnels cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés. De rares cas de pancréatite, pouvant survenir rapidement après le début du traitement, notamment lors de l'utilisation de forte dose ou au cours d'un surdosage, ont été rapportés.Rares manifestations cutanées allergiques. Très rarement, voire exceptionnellement : érythromycine thème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, voire syndrome de Lyell.De rares cas d'hépatite, d'atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et/ou d'augmentation des transaminases ont été rapportés, avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre), éventuellement associées à des douleurs abdominales aiguës. L'apparition de signes cliniques impose l'arrêt immédiat du traitement. |
Absolues : • Allergie à l'érythromycine thromycine.• Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine), cisapride, mizolastine, pimozide, bépridil : cf Interactions.Relatives : • Agonistes dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide), buspirone, carbamazépine, ciclosporine, tacrolimus, ébastine (antihistaminique H1), théophylline (base et sels) et aminophylline, triazolam, toltérodine, halofantrine, luméfantrine associée à l'artémether, disopyramide : cf Interactions. |
• Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement par érythromycine thromycine doit faire évoquer la possibilité d'une colite pseudomembraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avec l'érythromycine thromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques.• Des cas exceptionnels de sténose hypertrophique du pylore ont été rapportés chez des nouveau-nés sans que le mécanisme n'en ait été établi.• En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine thromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.• En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.• Tenir compte de la teneur en saccharose par sachet dans la ration journalière (cf Composition).• Tenir compte de la teneur en sodium par sachet chez les personnes suivant un régime hyposodé, strict (cf Composition).Examens paracliniques :L'érythromycine thromycine, comme d'autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s'observer principalement avec les techniques non chromatographiques et, dans une moindre mesure, après séparation chromatographique. |
Interactions médicamenteuses :Contre-indiquées :• Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine) : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).• Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride).• Mizolastine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.• Pimozide, bépridil : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.Déconseillées :• Dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide) : augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.• Buspirone : augmentation des concentrations plasmatiques de l'anxiolytique par diminution de son métabolisme hépatique.• Carbamazépine : augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.Il est possible d'utiliser d'autres macrolides, dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, dans la maladie des légionnaires, l'érythromycine thromycine reste l'antibiotique de référence : en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine est souhaitable en milieu spécialisé.• Ciclosporine, tacrolimus : augmentation des concentrations plasmatiques de l'immunosuppresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l'immunosuppresseur.• Ébastine (antihistaminique H1) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital), notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par le macrolide).• Théophylline (base et sels) et aminophylline : surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique), plus particulièrement dangereux chez l'enfant. Il est possible d'utiliser les autres macrolides actuellement considérés comme non interactifs. Cependant, dans la maladie des légionnaires, l'érythromycine thromycine reste l'antibiotique de référence et peut être utilisée sous surveillance clinique étroite avec contrôle éventuel des concentrations plasmatiques de théophylline.• Triazolam : quelques cas de majoration des effets indésirables du triazolam (troubles du comportement) ont été rapportés.• Toltérodine : augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.• Halofantrine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.• Disopyramide : risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes. Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.• Luméfantrine + artémether : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.Nécessitant des précautions d'emploi :• Alfentanil : augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par l'érythromycine thromycine.• Anticoagulants oraux : augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par l'érythromycine thromycine et après son arrêt.• Atorvastatine, simvastatine : risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant). Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.• Digoxine : augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption. Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l'érythromycine thromycine et après son arrêt.• Lisuride : augmentation des concentrations plasmatiques de lisuride avec signes de surdosage dopaminergique (nausées, vomissements, somnolence, asthénie). Surveillance clinique et adaptation de la posologie du lisuride pendant le traitement par l'érythromycine thromycine.• Midazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation, notamment chez l'enfant. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du midazolam pendant le traitement par l'érythromycine thromycine.• Sildénafil : augmentation des concentrations plasmatiques de sildénafil, avec risque d'hypotension. Débuter le traitement par le sildénafil à la dose de 25 mg par jour.• Vérapamil : bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculoventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'érythromycine thromycine. Surveillance clinique et ECG ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'érythromycine thromycine et après son arrêt.Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines. |
Grossesse :En raison du bénéfice attendu, l'utilisation de l'érythromycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré des données animales insuffisantes, l'utilisation large de l'érythromycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique. Allaitement :L'érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l'irritabilité ont pu être observées chez l'enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement. |
Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique (code ATC : J01FA01). Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides (J : anti-infectieux). L'érythromycine thromycine est un antibiotique de la famille des macrolides. L'érythromycine thromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation peptidique. Spectre d'activité antibactérienne : Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 1 mg/l et R > 4 mg/l. La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses. Espèces sensibles : • Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Corynebacterium diphteriae, entérocoques (50 - 70 %), Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 - 80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30 - 40 %), Streptococcus pneumoniae (35 - 70 %), Streptococcus pyogenes (16 - 31 %).• Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, campylobacter, legionella, moraxella.• Anaérobies : actinomyces, bacteroides (30 - 60 %), eubacterium, mobiluncus, peptostreptococcus (30 - 40 %), porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes.• Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumoniae, Treponema pallidum.Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) : • Aérobies à Gram - : haemophilus, Neisseria gonorrhoeae.• Anaérobies : Clostridium perfringens.• Autres : Ureaplasma urealyticum.Espèces résistantes : • Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroides.• Aérobies à Gram - : acinetobacter, entérobactéries, pseudomonas.• Anaérobies : fusobacterium.• Autres : Mycoplasma hominis.* La fréquence de résistance à la méticilline est d'environ 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier. |
Absorption : • L'ingestion du produit avant le repas (environ 1 heure) assure les meilleurs taux sériques.• Administrée par voie orale, l'érythromycine thromycine est absorbée dans la portion supérieure de l'intestin grêle. Le taux de médicament biodisponible est de 60 % à 80 %.Distribution : • La demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures. L'administration orale de 500 mg d'érythromycine thromycine procure une concentration sérique maximale à 1 heure de 2,5 µg/ml.• L'érythromycine thromycine diffuse bien dans tous les tissus de l'organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.• L'érythromycine thromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien.• L'érythromycine thromycine traverse la barrière placentaire.Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires). Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Comme pour d'autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité de l'érythromycine thromycine sur les bactéries intracellulaires. Excrétion : L'érythromycine thromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines : • Le foie est la principale voie de biotransformation de l'érythromycine thromycine, par N-déméthylation. La voie principale d'élimination est biliaire.• Il existe également une élimination urinaire mineure du produit. |
Forme galénique / Dosage : Poudre Suspension buvable 125 mg/5ml
Famille ATC : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE
Classe ATC : MACROLIDES, LINCOSAMIDES ET STREPTOGRAMINES
Sous classe ATC : MACROLIDES
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : Laboratoires ALCON