Forme galénique / Dosage : Poudre Suspension buvable 200 mg/5ml Famille ATC : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE Classe ATC : MACROLIDES, LINCOSAMIDES ET STREPTOGRAMINES Sous classe ATC : MACROLIDES Conditions de prescription : LISTE I Laboratoire : RIVA PHARMA Prix public (FCFA) : 2825 |
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles. Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes définis comme sensibles : •Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé. •Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêta-lactamine est impossible. •Surinfections des bronchites aiguës. •Exacerbations des bronchites chroniques. •Pneumopathies communautaires chez des sujets : o sans facteurs de risque, o sans signes de gravité clinique, o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique. En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain. •Infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), érythrasma, acné inflammatoire mineure à modérée et composante inflammatoire des acnés mixtes, en alternative au traitement par les cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées. •Infections stomatologiques. •Infections génitales non gonococciques. •Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie aux bêta-lactamines. Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens. |
Pour vous connecter ou vous inscrire, cliquer ici |
Manifestations digestives : nausées, vomissements, gastralgie, diarrhée. D'exceptionnels cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportés. De rares cas de pancréatite, pouvant survenir rapidement après le début du traitement notamment lors de l'utilisation de forte dose ou au cours d'un surdosage, ont été rapportés. Manifestations cutanées allergiques ; très rarement, voire exceptionnellement : érythème polymorphe, syndrome de Lyell, syndrome de Stevens Johnson. De rares cas d'atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et/ou des transaminases ont été rapportées avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées des «douleurs abdominales aiguës». L'apparition de signes cliniques impose l'arrêt immédiat du traitement. Manifestations d'ototoxicité chez les patients âgés, porteurs d'une insuffisance hépatique ou rénale ( voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi ). Des cas isolés d'acouphènes ont été rapportés. Des cas isolés d'hypoacousie réversible ont été rapportés essentiellement chez les patients atteints d'une insuffisance rénale et chez les patients traités par de forte dose d'érythromycine. Des cas de néphrite interstitielle ont été rapportés. |
Absolues : Allergie à l'érythromycine. Bépridil, cisapride, alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs, méthylergométrine, mizolastine, pimozide, sertindole, simvastatine : cf Interactions.Relatives : Alfuzosine, alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques, buspirone, carbamazépine, ciclosporine, colchicine, disopyramide, ébastine, halofantrine, luméfantrine, tacrolimus, théophylline, toltérodine, triazolam : cf Interactions. |
Mises en garde spéciales Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement par érythromycine doit faire évoquer la possibilité d'une colite pseudo-membraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avec l'érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques. Des cas exceptionnels de sténose hypertrophique du pylore ont été rapportés chez des nouveaux-nés sans que le mécanisme n'en ait été établi. En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine n'est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie. En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase. Ce médicament contient 1,5 g de saccharose par cuillère-mesure : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé, strict. En cas de régime hyposodé, tenir compte d'une teneur de 28 mg en sodium par cuillière-mesure. Interactions avec les examens paracliniques : L'érythromycine, comme d'autres antibiotiques peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s'observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique. |
Interactions médicamenteuses :Associations contre-indiquées + Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme) ou de poussées hypertensives. + Bepridil Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. + Cisapride Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. + Methylergométrine Risque de vasoconstriction et/ou poussées hypertensives. + Mizolastine Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. + Pimozide Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. + Sertindole Risque majoré de troubles dy rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. + Simvastatine Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant). Associations déconseillées + Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage. + Alfusozine Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de l'alfuzsone et de ses effets indésirables. + Buspirone Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration important de la sédation. + Carbamazépine Augmentation des concentrations plasmatiques de la carbamazépine, avec signes de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique. Il est possible d'utiliser d'autres macrolides (sauf spiramycine) dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, en cas de légionellose, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence ; une surveillance clinique, avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine, est alors souhaitable en milieu spécialisé. + Ciclosporine Augmentation des concentrations de ciclosporine et de la créatininémie (inhibition du métabolisme hépatique de la ciclosporine par le macrolide). + Colchicine Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales. + Disopyramide Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointe. + Ebastine Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital). + Halofantrine Risque majoré de troubles de ryhtme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée. + Lumefantrine Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le torsdogène associé. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée. + Tacrolimus Augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus et de la créatininémie, par inhibition du métabolisme hépatique du tacrolimus par l'érythromycine. + Théophylline (et par extrapolation aminophylline) Surdosage en théophylline par diminution de son élimination hépatique, plus particulièrement dangereux chez l'enfant. Il est possible d'utiliser d'autres macrolides (sauf spiramycine) dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, en cas de légionellose, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence : une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de théophylline, est alors souhaitable en milieu spécialisé. + Toltérodine Augmentation des concentrations de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage. + Triazolam Quelques cas de majoration des effets indésirables du triazolam (troubles du comportement) ont été rapportés. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Anticoagulants oraux Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Si nécessaire, adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt. + Alfentanil Augmentation de l'effet dépresseur respratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie de l'alfentanil en cas de traitement par l'érythromycine. + Atorvastatine Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholesterolemiant. Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémaint. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction. + Darifenacine Augmenation des conentrations de darifénacine, avec risque de majoration de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine. + Digoxine Elévation de la digoxinémie par augmentation de l'absorption de la digoxine. Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt. + Inhibiteur de la phosphodiesterase de type 5 (sauf vardenafil) Augmentation des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de la PDE5, avec risque d'hypotension. Débuter le traitement par l'inhibiteur de la PDE5 à la dose minimale en cas d'association avec l'un de ces médicaments. + Inhibiteurs des tyrosines kinases Risque de majoration des effets indésirables de l'inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique. + Midazolam Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation, notamment chez l'enfant. Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par l'érythromycine. + Pravastatine Avec l'érythromycine utilisée par voie orale : augmentation de la concentration plasmatique de la pravasatine par l'érythromycine. Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par l'antibiotique. + Solifenacine Augmentation des concentrations de solifénacine, avec risque de surdosage. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de solifénacine. + Vardénafil Augmentation importante des concentrations plasmatiques de vardénafil, avec risque d'hypotension sévère. + Vérapamil Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'érythromycine. Surveillance clinique et ECG; s'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt. Associations à prendre en compte + Dexamethasone Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone par diminution de son métabolisme hépatique par l'inhibiteur enzymatique, avec risque d'apparition d'un syndrome cushingoïde. + Rimonabant Augmentation des concentrations de rimonabant, avec risque de majoration de ses effets indésirables. + Venlafaxine Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage. + Zolpidem Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem. + Zopiclone Légère augmentation des effets sédatifs de la zopiclone. Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines. |
Grossesse :En raison du bénéfice attendu, l'utilisation de l'érythromycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré des données animales insuffisantes, l'utilisation large de l'érythromycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique. Allaitement :L'érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l'irritabilité ont pu être observées chez l'enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement. |
Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique (code ATC : J01FA01).Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides (J : anti-infectieux).L'érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes, en se liant à la partie 50 s du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.Spectre d'activité antibactérienne : Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 1 mg/l et R > 4 mg/l. La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses. Espèces sensibles : Aérobies à Gram + : Bacillus cereus, Corynebacterium diphteriae, entérocoques (50 - 70 %), Rhodococcus equi, staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 - 80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30 - 40 %), Streptococcus pneumoniae (35 - 70 %), Streptococcus pyogenes (16 - 31 %). Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, campylobacter, legionella, moraxella. Anaérobies : actinomyces, bacteroides (30 - 60 %), eubacterium, mobiluncus, peptostreptococcus (30 - 40 %), porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes. Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, coxiella, leptospires, Mycoplasma pneumoniae, Treponema pallidum. Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) : Aérobies à Gram - : haemophilus, Neisseria gonorrhoeae. Anaérobies : Clostridium perfringens. Autres : Ureaplasma urealyticum. Espèces résistantes : Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroides. Aérobies à Gram - : acinetobacter, entérobactéries, pseudomonas. Anaérobies : fusobacterium. Autres : Mycoplasma hominis. * La fréquence de résistance à la méticilline est d'environ 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier. |
Absorption: •L'ingestion du produit avant le repas (environ 1 heure) assure les meilleurs taux sériques. •Administrée par voie orale, l'érythromycine est absorbée dans la portion supérieure de l'intestin grêle. Le taux de médicament biodisponible est de 60 % à 80 %. Distribution: •La demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures. L'administration orale de 500 mg d'érythromycine procure une concentration sérique maximale à 1 heure de 2,5 µg/ml. •L'érythromycine diffuse bien dans tous les tissus de l'organisme notamment au niveau des poumons et des amygdales. •L'érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalo-rachidien. •L'érythromycine traverse la barrière placentaire. Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires). Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Comme pour d'autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité de l'érythromycine sur les bactéries intra-cellulaires. Excrétion: L'érythromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines : •le foie est la principale voie de bio-transformation de l'érythromycine, par N- déméthylation. La voie principale d'élimination est biliaire. •il existe également une élimination urinaire mineure du produit. |
|
Forme galénique / Dosage : Poudre Suspension buvable 200 mg/5ml
Quantité par unité : Flacon de 100 ml
Famille ATC : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE
Classe ATC : MACROLIDES, LINCOSAMIDES ET STREPTOGRAMINES
Sous classe ATC : MACROLIDES
Conditions de prescription : LISTE I
Laboratoire : RIVA PHARMA
Prix public (FCFA) : 2825